Faut-il encore envoyer une Newsletter ou miser sur l’inbound ?

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La NewsLetter est-elle morte ?

Envoyer une newsletter régulière, créer un formulaire d’abonnement peut paraître évident lorsqu’on se lance dans la production de contenus réguliers sur son site Internet. Qu’on l’appelle « blog » ou « actualité », si on prend la peine de rédiger c’est pour être lu. Avoir une communauté d’abonnés importante peut paraître un atout majeur. Mais cette surcharge de travail est-elle toujours aussi pertinente ?

Quelle est la différence entre envoyer une NewsLetter et  faire une campagne d’Emailing ?

Définition de la NewsLetter

La Newsletter est envoyée à une communauté d’abonnés qui ont fait la démarche de s’inscrire pour la recevoir. Il est légalement interdit d’inscrire des abonnés sans leur accord (même si énormément d’entreprises ne s’en privent pas). Elle est envoyée de manière régulière. Les outils de créations et de diffusion les plus répandus sont Mailchimp en anglais et MailJet en français. Certains hébergeurs comme Infomaniak proposent leur propre fonctionnalité intégrée.

Définition de l’Emailing ?

L’Emailing ou email marketing recouvre un domaine plus large qui concerne tous les envois directs de mail.  Il peut être ponctuel et a le plus souvent une vocation commerciale.

Vous pouvez retenir que la Newsletter informe et l’Emailing vend.

 

Comment réagir face à l’évolution du comportement des utilisateurs vis à vis des NewsLetters ?

Des abonnés? Quels abonnés?

Aujourd’hui, avouons-le, la plupart d’entre nous, lorsque nous recevons une newsletter sur notre mobile, les rares fois où nous l’ouvrons c’est pour cliquer sur les mots « se désinscrire ». Dans le cas contraire, nous avons tendance à directement supprimer ces messages.

Il faut reconnaître que se faire happer par un mail qui ne nous est pas personnellement destiné dans notre société gangrénée par l’infobésité est assez insupportable. Si vous ne l’avez jamais fait je vous suggère de nettoyer votre boîte mail sur Cleanfox. Dans une démarche éco-responsable, ce programme vous supprime les newsletter que vous recevez inutilement. À la fin du nettoyage, il vous indique combien vous avez sauvé d’arbres. En effet, il faut bien savoir que l’excès d’email ne pollue pas que votre quotidien.

Une législation qui n’aide pas non plus

Après avoir rendu les bannières cookies obligatoires, l’arrivée du RGPD a de quoi effrayer les adeptes de la NewsLetter.

Du côté des consommateurs, certains ont développé une phobie contagieuse de la collecte et du stockage de leurs données personnelles.

Quant à ceux qui produisent ces NewsLetters, beaucoup craignent de ne pas être en règle et préfèrent ne pas se lancer. On voit même des sites supprimer leurs formulaires de contact pour limiter les risques et les démarches.

Enfin, lors de la mise aux normes des politiques de conservations des données privées par les expéditeurs, il y a ceux qui :

  • n’ont pas compris qu’ils seraient automatiquement désabonnés si ils ne donnaient pas leur accord ;
  • en ont eu assez au bout du 25ème mail avec en objet RGPD et ont décidé qu’ils avaient mieux à faire de leur vie.

Une autre manière de consommer les Articles

La lecture d’articles sur Internet est désormais fortement liée à la notion de partage. On aime faire partie d’une communauté qui possède les mêmes centres d’intérêt que nous. C’est un moyen d’échanger et découvrir des contenus originaux. D’un point de vue professionnel, cela permet de montrer qu’on est informé sur les sujets qui nous concernent.

Pour faciliter ces partages, plutôt que de s’abonner à des Newsletters, certains optent pour l’utilisation d’un reader comme Feedly. Cela leur permet d’avoir une vision plus globale sur les sujets chauds du moment et de sélectionner les articles qui les intéressent réellement.

Y-a t’il des secteurs pour lesquels envoyer une NewsLetter est encore porteur?

Sendinblue a réalisé une étude très complète sur les statistiques des emailings en 2017. Il en ressort que le taux d’ouverture moyen est de 23% en B2B avec un taux de clics de 3,5% et 29% en B2C avec un taux de clics de 4,2%. Les secteurs les mieux placés sont la santé, l’éducation et les organismes à but non lucratif.

Les outils de création de Newsletters fournissent tous des statistiques sur les résultats de vos campagnes. Il est facile de voir si vos courriers ont été ouverts, même si cela ne signifie pas pour autant qu’ils ont été lus. Ce qui est encore moins sûr c’est qu’ils déclenchent une action telle que la vente ou le partage de contenus.

Dans ce cas, n’est-il pas préférable de miser sur l’Inbound Marketing grâce à la qualité de vos contenus ?

Créer des Newsletters peut s’avérer être une démarche chronophage et couteuse. Le ROI est loin d’être garanti. Néanmoins, c’est un bon moyen de vous rappeler à la mémoire de vos clients. Cela reste un bon canal pour communiquer sur vos actualités ou promotions. Si vous abordez un sujet technique, cela peut intéresser vos abonnés d’être régulièrement informés et assoir votre positionnement d’expert auprès d’eux.

Si vous pratiquez l’Inbound Marketing ou Marketing entrant, vous concentrez vos efforts sur la création de contenus plus pérennes. Vous multipliez les pages d’atterrissages sur votre site et les chances de conquérir de nouveaux prospects. Le principe c’est que l’internaute pose une question sur un moteur de recherche et trouve la réponse sur votre site. C’est donc une occasion de lui faire découvrir votre offre.

Chez IBFY, nous pensons qu’aujourd’hui il est préférable de s’investir sur une stratégie de Marketing Content structurée et optimisée SEO. Associée a une démarche de partage active sur les réseaux sociaux, elle permet d’élargir le nombre de personnes atteintes.

Toutefois, si votre offre et votre thématique s’y prêtent rien ne vous empêche de proposer une Newsletter et de vous y investir dès lors que vous dépassez un nombre suffisamment conséquent d’abonnés.

Si vous décidez d’envoyer une NewsLetter, Pensez à analyser régulièrement ses performances pour vous assurer que cela en vaut vraiment la peine.

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